éliminer les infections liées aux versen Afrique subsaharienne et mettre en œuvre la feuille de route de l'OMS 2021-2030

Les partenaires d'eWHORM se réunissent à Vienne, en Autriche, pour leur première réunion annuelle

Vienne, Autriche, le 05 juin 2024

Au début du mois de juin, Vienne est devenue le centre de la lutte contre les maladies tropicales négligées et les helminthiases lorsque le consortium d'eWHORM s'est réuni à l'université de médecine de Vienne pour son assemblée générale.

Les partenaires du Gabon, de l'Allemagne, du Cameroun, de la Suisse, des Pays-Bas, de l'Autriche et de la RDC étaient ravis d'avoir l'occasion de se rencontrer et de discuter de l'avancement du projet.

En effet, un peu plus d'un an après le début du projet, des résultats significatifs ont déjà été obtenus ; le coordinateur du projet, le professeur Marc Hübner, de l'hopital universitaire de Bonn a fait remarquer :

La réunion a mis en lumière les principales réalisations de la première année d'eWHORM, dont l'achèvement du Master Protocol et sa soumission à l'EMA..

Une fois validé, le Master Protocol permettra aux partenaires de s'engager dans le démarrage des essais cliniques. Le professeur Hübner ajoute :

“L'EMA [Agence européenne des médicaments] donnera son avis dans les prochains mois et eWHORM devra adapter le protocole dans un court laps de temps afin que nous puissions commencer l'essai clinique à temps. Nous devons nous assurer que les aspects spécifiques au pays et aux maladies sont tous pris en compte dans le protocole afin que tout le monde puisse y travailler, d'un point de vue éthique, administratif et scientifique. J'attends cela avec impatience.”

Une bonne coopération entre les partenaires responsables des essais cliniques et les autorités réglementaires sera cruciale pour obtenir l'approbation avant d'entamer les essais cliniques. Sabine Specht, co-coordinatrice de l'eWHORM et responsable des maladies filariennes à [DNDi] (https://ewhorm.org/who-we-are/partners/dndi) a souligné cette nécessité :

Dans ce projet, nous avons affaire à de multiples partenaires, à de multiples maladies et à de multiples pays. Il s'agit du premier essai clinique qui tente de combiner tous ces aspects en un seul protocole pour les maladies à helminthes et les MTN. Il est très important d'harmoniser le processus et la structure du protocole, mais aussi de consulter les autorités réglementaires à un stade précoce pour qu'elles nous soutiennent dans cette entreprise..

La réunion annuelle a également donné un aperçu des travaux menés par le centre médical universitaire Erasmus MC de Rotterdam sur l'[outil de formation virtuel] (https://ewhorm.org/fr/news/a-virtual-assessment-tool-for-the-microscopic-examinations-of-parasites-ewhorm-partner-emc-collaborates-with-the-equalm-virtual-microscopy-platform-initiative) pour la détection microscopique des parasites sanguins et intestinaux. Cet outil permettra de former les techniciens des sites d'essais cliniques et contribuera au renforcement des capacités.

Prof. Dr. Michael Ramharter de l'Institut Bernhard Nocht de médecine tropicale de Hambourg, en Allemagne, est responsable de cette partie centrale d'eWHORM. Il a insisté sur ce point :

“Le renforcement des capacités n'affecte pas seulement les activités de recherche, mais aussi la gestion médicale de routine et les soins de routine dans les institutions où les projets sont actifs. C'est un moyen durable d'avoir un impact positif sur la prise en charge des patients. Le renforcement des capacités doit se faire non seulement du nord au sud, mais dans toutes les directions afin de bénéficier de l'expertise de tous les partenaires impliqués.”

Prof. Ghyslain Mombo-Ngoma, coordinateur de l'essai clinique à CERMEL pour les patients atteints de légionellose, a reconnu à ce sujet :

Il est clair que les capacités en Afrique en termes d'infrastructures et de capacités humaines sont insuffisantes. Un projet de ce type renforce les capacités dans tous les domaines, et les réseaux Nord-Sud et Sud-Sud créés en même temps contribuent à un impact à long terme grâce à la diffusion des résultats du projet..

Enfin, la réunion a été l'occasion de présenter le travail des mentors et des mentorés. Les activités de mentorat constituent une part importante du renforcement des capacités et BNITM a mis en avant ces actions :

Prof. Dr. Michael Ramharter, BNITMLe mentorat est un moyen de donner aux jeunes collègues les moyens de se lancer dans une carrière de chercheur, et cela comprend non seulement les aspects scientifiques, qui sont importants, mais aussi d'autres aspects de la vie quotidienne ; comment combiner vie privée et vie professionnelle, la mobilité avec un mode de vie sédentaire. Comment acquérir les compétences nécessaires pour devenir un chercheur performant. Combinées à d'autres aspects tels que l'égalité des sexes et la représentation de tous les groupes, ces questions doivent être abordées dans le programme de tutorat..

eWHORM facilite non seulement la collaboration Nord-Sud et Sud-Sud, mais s'inscrit également dans une perspective globale d'interconnexions, le tout visant à lutter contre les MTN par la mise en place d'une plateforme d'essais cliniques adaptatifs.

À l'année prochaine !

Picture for gathering in Vienna